Ces drôles de sculptures en fer rouillé, très belles, étaient exposées dans les jardins du palais Royal début novembre.
Il s'agit d'oeuvres de Xavier Mascaro mais elles n'y sont plus maintenant.

Et ci-dessous, c'est juste pour rire un peu : des tentatives de dessin, qui plus est du portrait, dans l'obscurité d'une salle de cinéma !
Merci de votre indulgence !

Les arbres nous dominent, nous protègent du soleil ou de la pluie et sûrement plus encore.
Levons les yeux, regardons vers le haut, le soleil brille.

Bon évidemment, ces jours-ci le soleil ne brille pas et ces petites feuilles d'un vert très tendre ne sont qu'un souvenir d'un printemps passé mais une promesse de printemps à venir !
Alors autant dessiner et peindre.
Suivez-moi dans cette "aquaphotorelle"!

J'ai d'abord réalisé un dessin sommaire mais néanmoins très précis sur le pourtour de mon fragment de photo que je pose sur le papier pour dessiner mais sans le coller. Je l'enlève ensuite pour peindre.
La gomme liquide (en vert) est posée pour réserver au moins quelques petites feuilles bien vertes, celles qui passent par-dessus les branches.
Le tronc est peint sur papier bien mouillé avec un mélange de brun van dyck, bleu outremer, un peu de sienne brûlée et de terre d'ombre aussi. Le mélange se fait souvent directement sur le papier mouillé et en "déposant" les couleurs.
En inclinant mon papier, je laisse couler le mélange qui "file" dans les branches humidifiées elles aussi et je veille à ne jamais laisser les pigments s'arrêter net en bordure de zone sèche.



Alors que le papier est en cours de séchage, je le griffe avec la pointe du manche de mon pinceau afin de créer des sortes de nervures pour "animer" l'écorce.

Le ciel : un peu de bleu manganèse sur papier humidifié.

Allez ! On continue le travail des branches et des branchettes ! un pinceau "demi-trainard" (poils fins et longs) est bien utile.

Tiens, un rayon de soleil vient éclairer mon arbre !
J'ai enlevé le drawing gum et je peux maintenant peindre les feuilles d'un peu de vert permanent et jaune cadmium pale.

il n'y a plus qu'a positionner et coller le fragment de photo et reprendre quelques détails afin qu'il s'intègre complètement à l'aquarelle.

Fini !

Voilà, le carnet du Maroc est fini.
Je rappelle que j'ai fait ce carnet ici à Paris avec photos et documents à l'appui et que je l'ai donné aux heureux voyageurs revenus d'un séjour de 3 mois là-bas.
En quelque sorte un carnet de voyage d'un nouveau genre,
un carnet de voyage virtuel, un canet de voyageur immobile !